Il "est sans reproche", comme l'indique sa devise, et il sort sans faute tous les quatre ans. Depuis samedi, le dernier numéro
de La Bougie du sapeur est disponible
en kiosque. Ce périodique humoristique français, qui doit ses
origines au gag d’une bande de copains, paraît tous les 29 février, soit uniquement
les années bissextiles. 10 numéros d'une vingtaine de pages sont déjà parus
depuis sa fondation en 1980. Le nom du journal rend hommage au sapeur Camember,
un personnage de bande-dessinée, créé par le
dessinateur Christophe né un 29 février.
C'est Jean d'Indy, membre de
l'équipe depuis 1992, qui organise aujourd'hui la publication et la rédaction
de ce journal satirique, en recontactant ses sept journalistes bénévoles six
mois avant chaque 29 février. Ensemble, ils trient les informations
insolites des quatre années écoulées depuis le numéro précédent et décident du
contenu de la prochaine édition. Du point de vue économique, c’est la rareté
qui fait le succès de son périodique diffusé à 200 000 exemplaires. Pour
rajeunir son lectorat vieillissant, le périodique s’est
doté d’une page Facebook, mais pas d’un site internet.
Le journal n’a pas de ligne politique et la
publicité y est proscrite. Ses catégories correspondent à peu près à celles
d'un journal comme Le Figaro: on trouve les pages «Vie politique»,
«Notre Vie», «Vie économique», «Vie internationale», «Sciences et culture»,
«Société», «Spectacles», «Hippisme», «Loisirs» et la catégorie «Dernière
minute». Le numéro de 2016 propose 24 pages d’articles loufoques, avec
pêle-mêle un dossier satirique sur la COP21, une interview de l’humoriste Alex
Lutz ou bien une critique de la monnaie virtuelle Bitcoin.
Depuis 2008, le journal reverse ses bénéfices à
une maison d'accueil dédiée aux enfants autistes, la Maison des Oiseaux, dans
l'Indre, fondée par l'association A tire d'aile.
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